Après la confirmation de Sir Kaba Diawara, les adeptes du cuir rond attendaient de voir aussitôt la composition du staff du nouveau sélectionneur.

Sauf qu’à date la fumée blanche peine à se dégager du CONOR pour illuminer la mise en place du staff technique ceux à un pas du premier grand rendez-vous du sélectionneur pour le compte des éliminatoires de la CAN 2023 faces à l’ogre égyptien en début juin. 

Selon une source, généralement bien informée, ce retard serait lié aux tractations en cours nourris de chaudes empoignades entre trois dirigeants sportifs pour le partage du gâteau.

Primo, selon la source, la première personne citée dans ce blocus infernal, serait perchée à la sommité du département des sports. Elle voudrait mettre de gré ou de force ses hommes de main dans le staff de Kaba. Elle aurait promu un certain Manu d’origine belge, qui serait un ancien coach du Hafia (avant l’arrivée bien sûr de KPC), au poste d’assistant et aussi monsieur Sony guinéen vivant en Belgique qui signe ainsi son retour dans le staff. Tous les deux sont très proches de cette personne responsable au ministère des Sports.

Secondo, poursuit la source, la deuxième personne est tapie au sein du CONOR issu de l’entourage de l’ancien Comité Exécutif de la FEGUIFOOT. Un roitelet qui s’arroge présentement tous les pouvoirs. Il est même cité dans plusieurs magouilles. Cet individu un promoteur de l’ethnocentrisme, un facteur X de la discrimination, aurait aussi imposer à Kaba trois de ses hommes, excusez de peu trois de ses rapporteurs, dont deux vivants en Belgique. Il s’agit de deux journalistes, l’un s’appelle Saliou. Il aura en charge le montage des vidéos (pour quel motif ?) alors qu’un Maghrébin avait été recruté comme analyste vidéos. L’autre faisant la navette entre la Belgique et la Guinée est nommé officier médias du Syli. Pire, le troisième, un de ses amis libanais, qui s’appelle Medhi, qui aurait des accointances avec une société minière dont le PDG serait aussi libanais, a été nommé, pour la première fois, Intendant du Syli national.

Terso, la troisième personne non des moindres n’est autre que le nouveau sélectionneur Kaba Diawara. Il voudrait à tout prix constituer son staff à sa convenance. Il a d’ores et déjà jeté son dévolu sur un certain Charly vivant en France.

À priori l’ancien consultant de CANAL + voudrait donc se focaliser entièrement sur l’expertise étrangère alors que le pays est doté d’éminents anciens joueurs et de techniciens rompus à la tâche en mesure d’occuper des postes dans son staff. Poursuis la source.

Toutes ces personnes sus-citées étaient présentes au côté du Syli en mars dernier lors de la journée FIFA. Précise la source. Elle renchérit ensuite que le sélectionneur Kaba n’a pas encore paraphé son contrat devant le lié juridiquement au CONOR et que ces bisbilles empêchent cette signature.

Il est donc temps pour la présidente du CONOR, investit d’une immense confiance de la FIFA de se réveiller. Car son honneur et son image, construits depuis plusieurs décennies, risque d’être souillés dans ce jeu de ping-pong. Et la solide relation existante entre elle et Madame Fatma Samoura secrétaire général de la FIFA pourrait considérablement se dégrader. 

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                        FILS TOMA